« Le tango est un art populaire et libre. Pour moi, c'est important que nos cours soient ouverts autant aux professionnels qu'aux néophytes, aux jeunes qu'aux personnes âgées, aux gens de Montréal comme aux gens en région » dit Laura Steinmander, danseuse de tango et codirectrice de La Tangueria. Laura mène de front l'école de tango argentin avec son associé Paul Montpetit, fondateur de celle-ci.
Pour concrétiser sa vision du tango argentin, La Tangueria offre des cours aux conquis d'avance et aux débutants, et se déplace un peu partout au pays. « Nous sommes fréquemment invités à enseigner un peu partout au Québec; à Rimouski et à Sherbrooke, notamment, mais également dans l'Ouest canadien et aussi loin qu'au Texas et à New York », précise Laura.
Si La Tangueria propage le tango au-delà des frontières géographiques, elle n'a également que faire des barrières démographiques. « Nous avons créé un espace dans notre programmation pour la clientèle LGBTQ, qui consiste en nos soirées tango queer. On y danse le tango de façon beaucoup plus ouverte; les rôles des danseurs n'y sont pas définis par leur genre. »
La clientèle plus âgée n'est également pas en reste. « Nous avons participé à une étude qui permet de démontrer les bienfaits du tango pour les personnes âgées. La zone du cerveau stimulée par le tango est la même qui est affectée par des maladies dégénératives comme l'Alzheimer. Si on ne peut pas guérir celle-ci, on peut néanmoins tout faire pour la ralentir et le tango est une bonne façon d'y arriver. »