Chez Doval

Les anciens propriétaires de Chez Doval pourraient bien être l'exemple parfait de ce vieux dicton : « n'essayez pas de réparer ce qui n'est pas cassé ». Malgré un changement de propriétaire à deux reprises, les choses n'ont pas vraiment bougé depuis l'ouverture de ce restaurant, fortement apprécié depuis 1974 sur le Plateau. Les grands classiques bien éprouvés comme le poulet, le calamar et le poisson sont toujours frais du jour et cuits à la perfection sur charbon de bois selon les traditions portugaises. « Nous avons conservé le même style, la même cuisine, les mêmes prix attractifs », affirme Joao Gonçalves, qui a acquis le restaurant avec son partenaire, Carlos Suares, en 2003. « Nous avons travaillé ici pendant longtemps et nous savions que c'était une formule gagnante. »

Joao est né au Portugal et s'est installé à Montréal à l'âge de dix-huit ans, l'année-même où il a découvert sa passion du service. Il a commencé à travailler dans un restaurant français, puis s'est orienté vers l'italien. « Après ça, je me suis dit que je connaissais déjà la cuisine portugaise, un restaurant portugais apparaissait donc comme une suite logique », ajoute-t-il. « J'ai travaillé dans un restaurant où les propriétaires de  Chez Doval venaient manger. Ils m'ont demandé de venir travailler pour eux. Je travaillais là comme serveur, mais ce qui m'intéressait vraiment, c'était d'avoir mon propre restaurant. Le propriétaire me disait tout le temps q'un de ces jours, il finirait par vendre le restaurant. Et je lui disais que je serais intéressé, même s'il ne m'a pas pris très au sérieux, je pense », déclare-t-il en riant. Trois ans plus tard, son rêve est devenu réalité.