Comment maximiser les bienfaits de l'ail pour la santé

Si vous aimez l'ail, vous ne vous souciez probablement pas de ses bienfaits : vous en mangez de toute façon. Quoi qu'il en soit, cette plante que plusieurs considèrent repoussante est utilisée comme médicament par des guérisseurs traditionnels depuis plus de 5 000 ans. Des documents de papyrus de 1550 av. J-C montrent que des médecins égyptiens l'ont prescrite pour de nombreuses maladies. Elle a été utilisée contre la peste bubonique, pour traiter les morsures de serpent et pour éloigner les esprits malins. Voici quelques facteurs à retenir lorsque vous choisissez d'intégrer l'ail à votre régime alimentaire pour ses bienfaits sur la santé.

Bien qu'il ne s'agisse pas d'un ingrédient miraculeux, ajouter de l'ail à votre alimentation quotidienne ou prendre des pilules d'ail offre une modeste protection à votre cœur.

• Certains nutritionnistes estiment que l'utilisation abondante d'ail dans l'alimentation méditerranéenne traditionnelle contribue à expliquer pourquoi cette cuisine semble protéger contre les maladies cardiaques.
• L'analyse récente de 10 études a permis trouver des preuves que les pilules d'ail peuvent réduire les lipoprotéines de basse densité (BLP), ou « mauvais » cholestérol, d'environ 11 % en moyenne.

Certaines études ont démontré que l'ail n'avait eu aucun effet sur le cholestérol. Cependant, des recherches montrent que l'ail peut en faire plus pour le cœur que diminuer le cholestérol.

• Cette herbe rend les fragments de cellules dans le sang appelés plaquettes moins susceptibles de s'agglutiner et de former des caillots bouchant les artères.
• L'impact de l'ail sur les plaquettes sanguines est faible. Mais combinés, ses effets sur la santé du cœur représentent une bonne raison d'inclure une gousse ou deux - ou plus - dans votre alimentation quotidienne.

Il ne fait aucun doute que l'ail contient des produits chimiques puissants, mais leur capacité à combattre le rhume ou le cancer est encore incertaine.

• L'ail contient des composés puissants qui compliquent la vie des bactéries, des virus, des champignons et des cellules cancéreuses.
• La présence de ces composés, en particulier les composés du soufre qui donnent à l'ail son odeur caractéristique, semble pousser les cellules cancéreuses à l'autodestruction.
• En théorie, cela devrait signifier que manger de l'ail ralentit ou empêche la formation de tumeurs malignes.
• La prévalence de certains cancers est étonnamment basse dans les pays où la cuisine comporte une quantité généreuse d'ail.

Quelques études montrent que les gens qui consomment beaucoup d'ail et de son cousin l'oignon ont des taux réduits de cancer de la bouche, de la gorge et gastro-intestinal.

• Une analyse dans l'American Journal of Clinical Nutrition a constaté que les personnes qui mangent environ 5 gousses d'ail par semaine réduisent leur risque de cancer du côlon et de cancer de l'estomac de 30 % et 47 %, respectivement.
• L'ail protège peut-être contre le cancer de l'estomac en détruisant la bactérie Helicobacter pylori, bactérie connue pour provoquer des ulcères et endommager la muqueuse de l'estomac.
• La plupart des études sur l'ail portant sur le rhume ont été menées avec des suppléments d'ail, et non de l'ail frais.

• Toujours couper ou écraser une gousse d'ail pelée et la laisser reposer de 10 à 15 minutes avant de l'ajouter à une recette afin de laisser le temps à ses composés utiles de se former. Sinon, la chaleur rendra l'ail impuissant.
• Une autre possibilité consiste à manger de l'ail cru.