Votre relation psychologique à la douleur

16 décembre 2015

La douleur nous aide à connaître nos limites et à nous protéger, mais certaines douleurs sont inutiles et inefficaces. Quand il n'y a pas grand chose à faire pour soigner la douleur, il convient d'être toujours attentif à changer la façon dont vous interagissez avec celle-ci, car seule cette approche peut permettre de soulager quelque peu la douleur.

Votre relation psychologique à la douleur

Composantes de la douleur

Des images du cerveau prises sur des personnes sujettes à la douleur mettent en évidence le fait que la douleur active non seulement des zones contrôlant les sensations, mais aussi des zones régulant les émotions et les processus de pensée.

  • La sensation de la douleur provient des impulsions nerveuses qui se propagent de la zone endolorie au cerveau, et qui enregistrent un mal, une douleur lancinante ou sourde.
  • L'autre composante de la douleur réside dans la souffrance, c'est-à-dire dans le degré de colère, d'angoisse ou d'effroi que vous ressentez vis-à-vis de votre douleur.
  • «Il est ainsi tout à fait possible que deux personnes se trouvant exactement dans le même état attribuent à leur douleur des chiffres différents sur une échelle de la douleur allant de zéro à 10.
  • De la même manière, il peut arriver que ces deux personnes attribuent des chiffres identiques pour des douleurs de sortes pourtant très différentes.
  • Quelqu'un peut ainsi donner la note huit pour un orteil écrasé, tandis qu'un autre attribuera cette même note pour la douleur cancéreuse». - Steven D. Hickman, docteur en psychologie, psychologue clinicien et directeur de l'Université de Californie, San Diego, Centre d'étude de la pleine conscience (mindfullness).

Le rôle de votre relation à la douleur

Cela permet de donner un début d'explication à la question de savoir pourquoi votre relation à la douleur revêt un rôle important.

  • Disons que dans une douleur à laquelle vous attribuez la note huit, quatre de ces huit points proviennent de la souffrance que vous éprouvez.
  • «Même si vous ne pouvez rien entreprendre de médical pour combattre la douleur, il est parfaitement possible de faire quelque chose sur le plan de la souffrance», indique M. Hickman.

Accepter la douleur

La mesure dans laquelle vous parvenez à accepter la douleur peut soulager une bonne partie des souffrances éprouvées. «Même des techniques simples − allant du rire à la relaxation ou de la méditation à la distraction − peuvent vous aider à entretenirune nouvelle relation à votre douleur, et à réduire celle-ci d'un ou de plusieurs crans».

  • Après ses expériences faites durant les cours dispensés par Hickman sur la pleine conscience, l'un des patients de Hickman, lequel était un ancien joueur de football qui avait jadis joué en dépit de sadouleur, a ainsi déclaré: «Pendant des années, je me suis battu avec ma douleur, et ce que j'ai appris à faire dans ce cours, c'est à danser avec elle».

Vous aussi, vous pouvez danser avec votre douleur!

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